Antennes relais : les techniciens qui installent la 4G mettent-ils en danger leur santé ?

Publié le par Modul'Ondes

Témoignages :

"On a souvent des maux de tête, certains de nos collègues se sont mis à saigner du nez en travaillant, sans savoir vraiment pourquoi », témoigne un technicien, sous-traitant d’Orange [1], qui s’apprête à monter des « antennes panneaux » 4G sur un mât d’une vingtaine de mètres, au sommet d’un stade de foot.

« Je ne ferai pas ce métier toute ma vie », ajoute-t-il, inquiet des risques que peuvent représenter les émissions d’ondes de ces antennes relais. Comme lui, de nombreux techniciens sont aujourd’hui concernés par l’installation des antennes relais sur le territoire français. Près de 7 896 autorisations ont été accordées en septembre dernier par l’Agence nationale des fréquences (ANFR), tous opérateurs confondus. Au total, avec l’extension de la 4G à tout le territoire, 50 000 antennes relais d’Orange, SFR (Vivendi) et Bouygues, devront être remplacées. Avec quels risques pour la santé de ces travailleurs ?

« Les techniciens ont la trouille de témoigner »

Les enjeux économiques de la téléphonie mobile sont tels que le silence règne. Un fait que déplore Marc Cendrier, chargé de l’information scientifique pour l’association Robin des Toits, spécialisée dans la lutte contre les dangers du rayonnement électromagnétique et les implantations d’antennes-relais. Cette dernière est contactée « par des employés de sociétés sous-traitantes s’inquiétant pour leur santé, à la suite de vertiges et de maux de tête », confirme Marc Cendrier. Avant d’ajouter : « Les techniciens ont la trouille de témoigner »...

 

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